Dimanche soir j’ai regardé Blackfish sur Arte… Et cela m’a
sacrément retourné…
J’ai l’habitude de regarder Arte quand ils se décident à ne pas
faire des programmes trop haut perchés du bulbe pour moi, et quand j’ai vu la
bande annonce de ce documentaire, je me suis dit qu’il fallait que je le vois.
Bien sûr ça allait me faire râler (mais bon ça, c’est une habitude), mais dans
la vie il faut s’instruire et j’aime particulièrement les documentaires dont le
but est de détruire un système ( Viva la revolution !).
Tilikum- Image internet. |
Image internet |
Je boycotte depuis bien longtemps les zoos à l’ancienne et
les cirques, où ces magnifiques êtres ne sont là que pour distraire le public,
de simples distributeurs de billets, frappés pour faire le beau ou maintenus
dans des boxs en béton de 4m/3.
Certains disent qu’il est important de garder les espèces
sauvages en captivité pour que nos enfants voient à quoi ils ressemblent ?
Et pour quoi ? Pour que nos enfants pensent que la vie des animaux a si
peu de valeur que l’on peut les installer en vitrine pour les pointer du doigt
une fois par an ? Et puisque l’on parle de nos enfants, un autre argument
qui court est que si on ne garde pas les espèces en danger en vie dans nos
zoos, nos enfants ne sauront pas à quoi ils ressemblaient. Quelle belle
hypocrisie ! Après avoir exterminé une espèce par notre égoïsme nous
allons maintenant en martyriser les derniers représentants pour le bien de nos
enfants… Soit dit en passant, je n’ai jamais vu de dinosaures je ne suis pas
ignare pour autant.
Reste le cas des parcs naturels et des programmes de
préservation des espèces (c’est-à-dire reproduire les espèces menacées pour les
réintégrer dans leur milieu naturel). Ce genre d’établissement a normalement à cœur
le bien être de ses animaux et travaille sur l’amélioration de leurs
conditions de vie, mais arrivent ils à leur but ? Je ne sais pas mais je
loue leur ingéniosité quand il s’agit d’inventer des distractions pour leur
protégés, du plus simple ou plus complexe, de la noix de coco fourrée de fruits
au sac à pommes de terre rempli de fumier, il faut une ingéniosité certaine.
Et après m’être copieusement torturé les méninges avec la
condition des animaux sauvages en captivité, je me suis mise à penser à nos
animaux domestiques. Ces animaux que nous choisissons d’avoir, à qui nous
imposons un mode de vie, sont-ils heureux à nos côtés ? Ils peuvent l’être
oui, si nous nous en montrons dignes et que nous les respectons.
Voici ma réflexion philosophique de la semaine, le cerveau a
assez tourné maintenant je vais me reposer, arrêter de jouer aux intellectuels
devant Arte et m’abrutir bien sagement devant les Anges de la Téléréalité et me
fondre dans le système au lieu de le critiquer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire